Lire Sade c’est prendre le risque de se faire soudainement face, à nu. Un risque merveilleux à prendre si l’on veut plonger au coeur et au corps de notre immense et vive humanité. Car Sade libère. Sade nous pousse à imaginer et à désirer au delà des frontières et des cadres dont nous avons saturé nos perspectives. Combien de fois, sacredieu, n’ai-je pas désirer qu’on pût attaquer le soleil, en priver l’univers, ou s’en servir pour embraser le monde.