«Jasmin et Cigarette», c’est l’odeur d’une peau de femme, légèrement jasminée, qui expose sa fraîcheur à l’opaque séduction de la nuit. Ambiances enfumées. C’est le souvenir d’un désir, d’une trace indélébile laissée par elle au petit jour sur un vêtement et dans la mémoire de l’homme qui l’a aimée. C’est l’élégance à la Gainsbourg, la femme des années 80, fumeuse de gitanes, qui revendique son érotisme comme d’autres enfilent un jean, avec un naturel confondant. La transparence dans la sophistication, une suggestion de jasmin mêlée à l’odeur, jusqu’ici délaissée en parfumerie, de la cigarette. On est dans le clair-obscur, l’interdit, l’addiction. De la femme nicotine à la femme héroïne, cherchez l’icône. Elle habite le souvenir d’un manque.