C’est le fantasme absolu. En tête, la note poudrée d’une femme qui se pare des attraits de la séduction — trace feutrée d’un rouge à lèvres, crissement d’une dentelle. Rituel intime de la femme fatale qui a percé depuis longtemps le blindage fragile des hommes. Sa sophistication intrigue, à l’image de son commerce invisible. Sous une touche d’amande amère, comme un secret dévoilé, l’esquisse d’un cuir souple, fluide et malléable, annonce ce qui suit: le boudoir, les mains qui s’agrippent à la moleskine, et la présence sourde, animale du plaisir à même le canapé.